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Guide d'achat de la Golf 1 Cabrio : à quoi faire attention lors de l’achat de cette voiture classique ?

Lancée en mars 1979 sous le slogan « Soleil, lune et cabrio », la Golf 1 Cabrio est un véhicule de classe compacte ouvert qui, malgré des débuts difficiles sur le marché, est désormais un classique très apprécié. Il n’est donc pas étonnant que les modèles en bon état de la Golf I Cabrio soient très recherchés sur le marché de l’occasion. Il est néanmoins possible de trouver un véhicule solide à condition de garder à l’esprit les problèmes et les points faibles classiques de ce modèle. Le guide d’achat de la Golf 1 Cabrio dévoile les points auxquels les acheteurs doivent faire attention lors de leurs recherches.

Table des matières

  1. « Le panier de fraises de VW » : l’histoire de la Golf 1 Cabrio
  2. Les principales variantes de la Golf 1 Cabrio
    1. Différentes éditions spéciales, des pièces de collection très recherchées
  3. L’évolution des prix du cabriolet classique
  4. La Golf I Cabrio et son équipement intérieur
  5. Points faibles, problèmes et entretien de la Golf 1 Cabrio
    1. La rouille, un problème mineur mais dangereux
    2. Une capote (presque) sans défaut
    3. Ciel de toit intérieur et couvre-capote de la Golf 1 Cabrio
    4. La construction du toit, une base importante
    5. Un système électrique plutôt fiable
    6. Une mécanique peu problématique
    7. Le moteur, pièce maîtresse indispensable
  6. Conclusion : la Golf 1 Cabrio, un classique très convoité

« Le panier de fraises de VW » : l’histoire de la Golf 1 Cabrio

Lorsque la Golf 1 Cabrio a été présentée au printemps 1979, le public a dans un premier temps réagi par des moqueries : les clients avaient manifestement du mal à accepter qu’un véhicule de classe compacte ouvert succède à l’iconique VW Coccinelle Cabriolet. Une autre particularité de la première Golf Cabriolet avait également du mal à trouver sa place : l’arceau de sécurité fixe au niveau du montant B, indispensable pour des raisons de sécurité, devint le principal point de critique et le modèle fut rapidement surnommé « Le panier de fraises de VW » à cause de sa couleur rouge.

La VW Golf 1 Cabrio a par ailleurs été critiquée pour ses vitres latérales arrière, qu’il était impossible de baisser complètement et qui venaient dénaturer la sensation de conduite typique d’un cabriolet. Après des débuts plutôt difficiles sur le marché, le succès de la Volkswagen ne s’est toutefois pas fait attendre. La Golf Cabriolet, développée en collaboration avec Karmann et construite à Osnabrück jusqu’en 1993, a enfin rencontré le succès qu’elle mérite à la fin de la production de la VW Coccinelle Cabriolet.

La Golf a longtemps été le seul cabriolet quatre places d’Allemagne et était donc particulièrement prisée des familles. Audi et les autres constructeurs automobiles n’ont suivi cette tendance que bien plus tard. Au cours des dix premières années de production, la Golf Cabriolet a été construite à plus de 250 000 exemplaires. Même lorsque la deuxième génération de la VW Golf a été lancée en 1983, Volkswagen a conservé la base de la version cabriolet. Au fil des années, diverses modifications et optimisations ont cependant été apportées afin d’offrir aux acheteurs un modèle toujours à la pointe de la technologie.

Les principales variantes de la Golf 1 Cabrio

La production de l’emblématique cabriolet s’est poursuivie jusqu’en 1993. Une version décapotable basée sur la VW Golf III, qui était déjà vendue depuis 1991 comme troisième série de la populaire classe compacte, a succédé à ce modèle. Si l’apparence de la Golf I Cabrio semble n’avoir que très peu changé au cours de ses 14 années d’existence, de nombreuses modifications ont en réalité eu lieu.

La deuxième génération de Golf a par exemple été lancée en 1983 : ce passage à une nouvelle génération n’a pas été synonyme de changement majeur sur le plan technique, mais Volkswagen y a installé à partir de 1984 un volant à quatre branches ainsi que le tableau de bord de son successeur. Avec son réservoir plus grand d’une capacité de 55 litres, le cabriolet était encore mieux adapté aux longs trajets.

En mai 1987, Volkswagen dévoile un « Facelift », une version totalement revisitée caractérisée par ses nouveaux pare-chocs, des habillages de bas de caisse plus larges ainsi que d’autres modifications esthétiques, notamment les nouveaux phares doubles. Dans l’ensemble, la Golf I Cabrio s’est donc de nouveau mise à posséder un air plus moderne et plus sportif à partir de 1987. Les années suivantes furent l’occasion d’autres modifications mineures. À partir de 1990, une capote électro-hydraulique a par exemple commencé à être proposée contre supplément et l’airbag conducteur en option a suivi à partir de l’année modèle 1992.

Au niveau des motorisations, Volkswagen est restée fidèle au modèle de base de la Golf. Lors du lancement, deux moteurs à essence étaient disponibles : la Golf 1 Cabrio GL (Grand Line) était alimentée par un moteur quatre cylindres en ligne de 1,5 litre de cylindrée et d’une puissance de 51 kW (70 ch), tandis que la Golf 1 Cabrio GLi, plus puissante, était munie d’un moteur quatre cylindres en ligne de 1,6 litre de cylindrée et d’une puissance de 81 kW (110 ch). Ce dernier reposait sur le système d’injection mécanique de Bosch, également appelé K-Jetronic.

Une Golf 1 Cabrio GTI n’a jamais été officiellement mise en circulation, mais le moteur de la version GLi est le même que celui de la GTI. À partir de 1982, la cylindrée est passée à 1,8 litre, permettant ainsi au moteur de libérer jusqu’à 112 ch de puissance. Un modèle plus puissant de la Golf I Cabriolet n’a jamais été proposé.

Différentes éditions spéciales, des pièces de collection très recherchées

Déjà recherchées à l’époque, les éditions spéciales de la Golf I Cabriolet restent très prisées. Qu’il s’agisse de motifs particuliers pour les sièges et les garnitures latérales, de peintures inédites ou d’équipements spéciaux sportifs : au fil des années, Volkswagen a mis sur le marché pas moins de douze variantes différentes. Chaque amateur de Golf pouvait ainsi trouver un véhicule à son goût.

Parmi les modèles spéciaux les plus connus, on retrouve la Golf Cabrio Classicline disponible en noir, bleu classique, vert classique et bordeaux. Certaines variantes sont munies d’un intérieur de couleur beige clair assorti à la capote. La VW Golf 1 Cabrio Fashionline (avec intérieur en jacquard aux motifs comètes) et la Golf Cabrio Acapulco (avec capote et housse en similicuir bleu mauricien) sont les références les plus originales. Produite à seulement 500 exemplaires, la Golf 1 Cabrio Azur est rapidement devenue une pièce rare.

La VW Golf 1 Cabrio Christmas (également appelée CC pour « Christmas Cabrio ») est toutefois très recherchée par les collectionneurs. Ce modèle a été lancé sur le marché pendant la période de Noël 1985 et était exclusivement disponible dans le coloris « blanc alpin L90E ». Les jantes, les pare-chocs et les rétroviseurs extérieurs étaient également de cette couleur. L’intérieur de la VW Golf 1 Cabrio CC était revêtu d’un tissu foncé avec un gaufrage CC reconnaissable entre mille, qui marquait la continuité thématique de ce modèle spécial très convoité. Le Christmas Cabriolet (1985) est très rare de nos jours, surtout les modèles en parfait état.

La VW Golf 1 Cabrio Étienne Aigner fait partie des classiques de l’histoire de la Golf. Le célèbre fer à cheval a été placé à de nombreux endroits, notamment sur les revêtements de siège en jacquard plat, sur les revêtements latéraux et bien sûr comme emblème sur les ailes. Le prix d’une VW Golf 1 Cabrio Étienne Aigner est généralement supérieur à 10 000 euros et peut même atteindre le double pour un modèle en bon état et au kilométrage faible.

Extrêmement sportive à l’extérieur comme à l’intérieur, la Golf 1 Cabrio Sportline était très prisée des jeunes conducteurs. Ce modèle spécial se reconnaît principalement à l’emblème noir de VW et aux inscriptions « Sportline » qui l’ornent. L’équipement intérieur de la Golf 1 Cabrio Sportline comprend entre autres un volant sport à 3 branches en cuir orné de surpiqûres rouges ainsi que des sièges sport Recaro réglables en hauteur. Les habillages sont décorés d’un motif « jacquard sport » noir et rouge et le combiné d’instruments muni d’une aiguille rouge est assorti au reste de la voiture.

La Golf I Cabrio Genesis était équipée en usine d’un système audio à 10 voies ainsi que d’un système de subwoofers dans le coffre – la technologie actuelle est certes bien meilleure, mais cette caractéristique reste recherché par les amateurs. Youngline, Toscana ou Havanna : au fil des années, Volkswagen a décliné la Golf I Cabrio en de nombreuses variantes, ce qui n’est toutefois pas forcément un gage d’augmentation ou de maintien de la valeur.

L’évolution des prix du cabriolet classique

Le prix d’une Golf 1 cabriolet a fortement évolué ces dernières années. La majorité des véhicules accusent une augmentation de leur valeur, d’une part en raison situation générale sur le marché de l’occasion et d’autre part en raison du statut de la Golf 1 Cabriolet. La popularité de ce modèle classique n’a en effet pas baissé et la plupart des véhicules, âgés de 30 ans, bénéficient désormais du statut de voiture de collection. Ce critère a également une influence déterminante sur l’évolution du prix de la Golf 1 Cabriolet.

Lors de son lancement en 1979, une voiture neuve était vendue à un prix d’environ 17 000 marks (environ 8 700 euros) pour le modèle de base simple et de près de 22 000 marks (environ 11 250 euros) pour les modèles avec un équipement complet. Les prix ont légèrement augmenté chaque année et, après le « Facelift » de 1985, la Golf I Cabriolet n’était pas disponible à moins de 24 000 marks (environ 12 300 euros). En 1993, lorsque le dernier cabriolet est sorti des chaînes de production, les acheteurs devaient disposer d’un budget de plus de 37 000 marks (environ 20 000 euros).

Au début des années 2000, la demande était plus faible que l’offre sur le marché de l’occasion : un modèle bien entretenu pouvait alors être acheté pour moins de 5 000 euros. Les prix se sont depuis stabilisés, notamment en raison du statut très convoité de voiture de collection. Vous pourrez continuer à trouver des véhicules à ce prix, mais ne vous attendez pas à un miracle. Pour un véhicule en bon état, bien entretenu, non accidenté, ayant connu un ou deux propriétaires et avec moins de 50 000 kilomètres au compteur, vous devrez compter environ 30 000 euros.

Les modèles spéciaux rares jouent ici un rôle important. La VW Golf I Cabrio Classic Line n’est pas un modèle rare en soi, mais certaines combinaisons de couleurs sont particulièrement recherchées. Un modèle vert foncé avec une capote beige clair et des sièges en cuir assortis peut par exemple atteindre la coquette somme de 20 000 euros. D’autres références sont disponibles aux alentours de 10 000 euros. Les modèles antérieurs au « Facelift », c’est-à-dire construits avant 1983, sont très appréciés.

La valeur des véhicules dans un état proche de celui d’origine est particulièrement stable, et les prix peuvent grimper rapidement. Il n’est malheureusement pas rare que les voitures aient été « optimisées » et adaptées aux goûts de leurs propriétaires au fil des années. De telles modifications entraînent une baisse de la valeur et peuvent également endommager le véhicule. Les voitures sportives équipées ultérieurement d’un châssis dur possèdent généralement une carrosserie souple, qui peut faire baisser considérablement le prix d’achat et gâcher le plaisir de conduite.

La Golf I Cabrio et son équipement intérieur

L’équipement intérieur de la Golf 1 Cabrio

Au fil des années, différents équipements ont été proposés sur la Golf I Cabriolet, principalement dans l’habitacle. Avant 1993, l’équipement était plutôt succinct, même sur les versions plus confortables. Pour faire face à la concurrence et répondre aux besoins des clients européens, américains et australiens, Volkswagen a toutefois procédé à des aménagements au cours des années suivantes.

Les modèles spéciaux aux caractéristiques particulières ont joué un rôle déterminant. Les modèles classiques tels que l’Acapulco, la Bel Air ou l’Étienne Aigner ont profité de ces développements. L’édition spéciale « Classic Line » est également très prisée. Les modèles spéciaux ont été les premiers à bénéficier de sièges en cuir chauffants et d’un toit en toile électrique.

Des vitres électriques ont également été proposées, mais uniquement pour les vitres avant. Les vitres arrière étaient commandées par manivelle et il était, au grand regret de nombreux propriétaires de voitures, toujours impossible de les baisser complètement. Les modèles spéciaux sportifs (« Sportline ») étaient non seulement équipés de sièges sport Recaro, mais également d’une fonction de réglage électrique de la hauteur du siège.

Points faibles, problèmes et entretien de la Golf 1 Cabrio

Si vous souhaitez acquérir une Golf 1 Cabrio, vous devez bien entendu connaître les motorisations, les équipements et les modèles spéciaux disponibles. Il est cependant tout aussi important de connaître les problèmes et les points faibles de la Golf I Cabrio. La première génération de la Volkswagen Golf est généralement réputée pour être fiable et peu capricieuse. Parmi les avantages de la première Golf, on peut citer ses faibles coûts d’entretien et de maintenance en raison des équipements techniques simples et peu complexes.

Grâce à la production en grande série et à la politique du « carry-over », qui consiste à éviter le développement de nouvelles pièces, de nombreuses pièces de rechange courantes restent disponibles rapidement et à moindre coût. Autre avantage important : de nombreux composants sont restés inchangés pendant toute la durée de production. Les différents modèles spéciaux munis de revêtements en tissu ou d’équipements spéciaux constituent une exception à la règle. Ces pièces ont généralement été retirées très tôt du programme de livraison, mais les amateurs et les collectionneurs ont désormais la possibilité de se procurer des répliques de bonne qualité.

La rouille, un problème mineur mais dangereux

Comparée à d’autres véhicules de son époque, la Golf 1 est bien protégée contre la corrosion et ne présente que rarement des traces de rouille. En fonction de son utilisation et de l’endroit où elle est garée, il peut toutefois arriver que de la rouille apparaisse. En plus de l’extérieur du véhicule, la rouille peut également s’étendre à des zones situées sous le véhicule et donc invisibles au premier coup d’œil. Les acheteurs potentiels doivent donc absolument obtenir des informations sur l’état actuel du véhicule.

Contrôlez les passages de roue, les arêtes inférieures des portes et les bas de caisse pour détecter toute corrosion naissante. La zone reliant la paroi arrière au le logement de la roue de secours est également particulièrement menacée. Un grand point faible de la Golf 1 Cabrio est la tubulure de remplissage du réservoir : celle-ci comportera presque toujours des traces de rouilles, au même titre que le tuyau de réservoir inséré dans le passage de roue sans protection supplémentaire. Si la corrosion progresse et entraîne la formation de trous, le réservoir n’est alors plus protégé contre l’infiltration de saletés !

Si vous souhaitez acheter une Golf 1 cabriolet d’occasion, jetez donc absolument vous-même un œil sous la voiture et ne vous fiez pas aux photos envoyées par le vendeur. La corrosion est également visible sur les logements des essieux et les dômes des jambes de force à ressort avant.

Une attention particulière doit être portée aux cadres de vitres existants. Il est en effet fréquent que le pare-brise soit sujet à la corrosion, notamment après un changement de vitre. Les joints étant généralement découpés au couteau, la couche de peinture protectrice risque d’être endommagée et offre ainsi un terrain très propice à la propagation de la rouille ! Une faiblesse similaire peut être constatée à l’arrière : de l’eau s’accumule sous les joints et entraîne la formation de rouille. La présence de taches sur le revêtement et d’humidité dans le coffre est un indicateur de problèmes potentiels.

Une capote (presque) sans défaut

Comme sur tout cabriolet, la capote est considérée comme un point particulièrement sensible que vous devrez inspecter avec attention. Au fil du temps, le matériau peut en effet se fissurer, généralement au niveau des points de pliage. Sous l’effet du soleil et des intempéries, les tissus ainsi que les plastiques durcissent et se fragilisent. L’ouverture et la fermeture fréquentes de la capote entraînent alors d’inévitables dommages, même si elles sont effectuées avec le plus grand soin.

Des dommages superficiels peuvent suffire à provoquer des problèmes bien plus graves : la capote en tissu est en effet composée de trois couches différentes ayant parfois des fonctions différentes. Si un dommage superficiel est visible, il est donc possible que la couche intermédiaire assurant l’imperméabilité de la capote ait également été touchée.

Même si des taches d’eau ne sont pas immédiatement visibles dans l’habitacle, un tel dommage en apparence superficiel peut vite faire de nombreux dégâts. Le colmatage des trous ou des fissures n’est qu’une solution provisoire, inesthétique et ne garantissant aucune protection à long terme. Ce critère ne doit toutefois pas vous faire renoncer à l’achat d’un cabriolet, car il est tout à fait possible d’acheter une nouvelle capote. Dans ce cas, il faudra également changer le tapis en fibre de coco, la toile de tension et les câbles de tension.

Les joints du toit cabriolet de la Golf 1 Cabrio sont connus pour leur perte d’étanchéité. Vous devez donc accorder une attention toute particulière aux joints situés au-dessus des vitres latérales avant ainsi qu’à toutes les lèvres en caoutchouc au niveau des montants A et B. Notre conseil : lors de l’essai sur route, pensez à emmener le véhicule dans une station de lavage pour détecter d’éventuelles fuites. Demandez bien entendu auparavant l’accord du vendeur !

Ciel de toit intérieur et couvre-capote de la Golf 1 Cabrio

Inspectez ensuite l’intérieur, plus précisément sur le ciel de toit et le couvre-capote. Comme son nom l’indique, le couvre-capote recouvre la capote ouverte et veille à ce que le ciel de toit intérieur ne se salisse pas ou ne se décolore pas sous l’effet du rayonnement du soleil lorsqu’il est ouvert. Cette la couverture empêche également le toit en toile de flotter au vent, prévenant ainsi d’éventuels bruits et dommages.

Il est interdit de rouler sans couvre-capote ! La présence de cette couverture est indispensable pour l’immatriculation du cabriolet. Avant l’achat, vous devez donc impérativement vérifier que le couvre-capote est intact et fonctionne correctement. Si ce n’est pas le cas, vous ne devez toutefois pas forcément renoncer au véhicule de vos rêves : il est en effet possible d’acheter une housse anti-poussière correspondante, dans un coloris assorti et dans différents matériaux.

Le ciel de toit intérieur de la Golf 1 a été fabriqué en simili-cuir dont la surface n’a généralement pas résisté à l’épreuve du temps. Les éventuelles modifications de couleur apparues au fil des années peuvent normalement être nettoyées et éliminées. D’éventuelles taches peuvent toutefois indiquer que la capote est endommagée.

Attention : si la Golf I Cabrio que vous convoitez est vendue avec un ciel de toit fraîchement nettoyé, cela pourrait indiquer que son propriétaire actuel a fait éliminer des traces d’eau. N’hésitez pas à poser la question pour avoir un maximum d’informations.

Il est également possible que la colle ait perdu de son adhérence en raison de l’humidité ou des rayons du soleil, et que le ciel de toit se détache à certains endroits. Dans ce cas, examinez attentivement le véhicule afin d’identifier les causes possibles, par exemple des fuites. Un ciel de toit intérieur complet, intact et muni de son couvre-capote vient augmenter la valeur de la Golf I Cabrio.

La construction du toit, une base importante

La toit en toile de la Golf Cabrio n’est pas le seul élément qui doit être exempt de défauts : la construction de toit correspondante est également indispensable au bon fonctionnement du toit pliant. Ce mécanisme a fait l’objet de modifications régulières de la part de Volkswagen. À partir de 1981, une construction modifiée a été utilisée afin de rendre le toit plus plat : les dix centimètres ainsi gagnés permettaient non seulement d’obtenir un aspect plus élégant, mais également une meilleure visibilité vers l’arrière.

La mécanique du toit pliant comprend des leviers de capote devant être contrôlés. Le toit s’enclenche-t-il correctement ? Constatez-vous dommages visibles ? Un courant d’air est-il perceptible ? Il est impératif de répondre à ces questions avant tout achat. La présence de plis ou de renflements inhabituels lorsque le toit est fermé pourrait indiquer une rupture des câbles de tension. Il est important de vérifier que toutes les sangles et les câbles sont en bon état.

À partir de 1990, Volkswagen a commencé à proposer une commande électrohydraulique en option pour la capote. Si la Golf 1 cabriolet que vous convoitez est équipée de cette technique, vérifiez le fonctionnement et l’étanchéité de tous les composants, en particulier des vérins. La pompe correspondante, qui doit également être contrôlée, se trouve dans la partie gauche du coffre, dissimulée sous un couvercle.

Un système électrique plutôt fiable

Comparée aux voitures actuelles, la Golf I possède relativement peu d’équipements électroniques. Ce classique populaire ne pouvant toutefois pas se passer totalement d’électricité, il est donc utile de connaître ses quelques faiblesses. De manière générale, le cabriolet fait plutôt bonne figure dans ce domaine. Il est important que la batterie de démarrage soit intacte et performante pour assurer l’alimentation de l’affichage multifonctionnel du compteur de vitesse. En cas de problème, déconnectez le fusible correspondant (numéro 3) pendant quelques minutes et rebranchez-le.

Certains véhicules proposés sur le marché de l’occasion possèdent des faisceaux de câbles coupés et rapiécés, généralement en raison du raccordement de radios par les différents propriétaires au fil des années. Faites également intention à l’état de l’interrupteur de l’éclairage, qui risque de s’endommager en cas d’utilisation fréquente. Le capteur de réverbération du distributeur d’allumage est l’un des points faibles au niveau du système électrique de la première Golf Cabriolet. Un fonctionnement irrégulier du moteur ainsi que des ratés d’allumage peuvent indiquer des problèmes au niveau de ce composant.

Une mécanique peu problématique

La première génération de la Volkswagen Golf était équipée d’une technique simple qui, même si elle a plutôt bien vieilli, présente de légères faiblesses. Observez avec attention les pièces de suspension, en particulier à l’arrière. Associée à la formation de rouille, la lourde structure du toit, qui repose sur l’essieu arrière lorsque la capote est ouverte, peut entraîner des sollicitations importantes et des dégâts. Il n’est ainsi pas rare de rencontrer des ressorts cassés et des coupelles de ressort rouillées. Les roulements de roue et les manchons d’essieu sont sujets à l’usure, tout comme les joints de suspension et les barres d’accouplement.

La direction est quant à elle solide et ne présente que rarement des signes d’usure. Les problèmes apparaissent plutôt au niveau des têtes de biellettes de direction et des triangles de suspension, qui sont extrêmement sensibles à la rouille Sur la Golf 1 Cabrio avec direction assistée (proposée à partir de l’année-modèle 1982), il faut également veiller à l’étanchéité des composants hydrauliques. Des fuites peuvent survenir dans le système de refroidissement, plus précisément au niveau de la bride du liquide de refroidissement. Une surchauffe du moteur est le signe d’un faible niveau d’eau de refroidissement ou de thermocontacts défectueux.

Les freins possèdent une longue durée de vie, mais restent bien entendu des pièces d’usure. Il peut par ailleurs arriver que les cylindres de frein de roue arrière ne soient plus étanches. Ce problème est toutefois difficile à détecter car seul l’essieu arrière de la Golf 1 Cabrio était équipée de freins à tambour. Les freins à disque utilisés sur l’essieu avant n’étaient pas du tout proposés sur la première Golf Cabriolet, même en tant qu’option payante. Certains propriétaires ont donc procédé d’eux-mêmes à cette transformation.

Le cabriolet était à la fois disponible en versions avec boîte manuelle et boîte automatique : cette dernière est toutefois plutôt rare et ne procure qu’un plaisir de conduite limité en raison des passages de vitesse lents et saccadés. Il est par ailleurs impératif de respecter la vidange d’huile prescrite (huile ATF !). Le choix se porte donc généralement sur une boîte de vitesses manuelle, qui n’est pas non plus exempte de défauts. Des tringles de commande usées entraînent par exemple un vacillement du levier de vitesses ou un passage des vitesses un peu trop brusques. De tels problèmes, notamment lors du passage de la première à la deuxième vitesse, peuvent également être le signe d’un défaut au niveau des bagues de synchronisation de la boîte de vitesses.

L’embrayage s’use peu et vous accompagnera pendant plus de 100 000 kilomètres si vous en prenez correctement soin. Il peut toutefois arriver que les câbles d’embrayage se rompent : dans ce cas, il est possible de les réparer sans outils et en quelques minutes pour un bricoleur expérimenté. La situation se complique lorsque le guide du bloc de pédales se déchire. Pour pouvoir ressouder la pièce, il est en effet nécessaire de démonter l’ensemble du pédalier, une opération très chronophage.

Le moteur, pièce maîtresse indispensable

Le compartiment moteur de la Golf 1 Cabrio

Au fil des années, la Golf 1 Cabrio a été équipée de nombreux moteurs présentant tous des particularités et des points faibles différents. Les plus petits moteurs sont équipés d’un carburateur Solex ou Pierburg. Si ces moteurs ne posent généralement pas de problèmes particuliers, ils se distinguent par leur consommation élevée et leur fonctionnement irrégulier. Des problèmes de démarrage peuvent également être constatés lorsque le moteur est chaud.

Les modèles à injection, également sortis des usines Bosch, sont nettement meilleurs. Le moteur peut être équipé des systèmes d’injection K, KE-Jetronic ou Digifant, qui sont tous très fiables. Les seuls points négatifs sont leur consommation d’huile accrue, signe d’un relâchement des joints de queue de soupape. Les moteurs équipés du système Bosch KA-Jetronic (code moteur JH) étaient les plus fréquemment utilisés. La Golf 1 Cabrio JH (cylindrée de 1,8 litre avec puissance de 95 ch, produite de 1983 à 1993) convainc par sa robustesse et sa longévité.

Sans faire de généralité, les moteurs à injection Digifant (cylindrée de 1,8 litre avec puissance de 98 ch, à partir de l’année-modèle 1986 jusqu’à 1993, code moteur 2H) ont tendance à rencontrer des problèmes au point mort. Il s’agit la plupart du temps d’un capteur de température ou d’une soupape de régulation du ralenti défectueux. Il est également possible que le point mort ne soit pas réglé correctement. Si vous détectez ces symptômes sur votre véhicule, il est donc recommandé de consulter un spécialiste.

Dotée d’une technique moderne mais facile à entretenir, la Golf 1 Cabrio 2H est considérée comme une bonne affaire. Le collecteur d’échappement peut certes se fissurer et entraîner des bruits désagréables lors de la conduite, mais la propulsion Digifant ne présente que peu de défauts. Vous ne devrez passer à la caisse qu’en cas d’éventuelles réparations nécessitant un retrait de la culasse. Dans ce cas, il n’est pas rare que les goujons soient fissurés. Un système de régulation du fonctionnement à froid permet d’adapter le moteur afin que celui-ci réponde aux critères de la norme antipollution Euro2 (D3), vous permettant ainsi de réaliser d’importantes économies sur la taxe automobile.

Il est normalement recommandé de contrôler et d’ajuster régulièrement le jeu des soupapes des moteurs afin de garantir un fonctionnement optimal du moteur. Cette procédure n’est toutefois plus nécessaire pour les moteurs fabriqués à partir d’août 1985 (à partir de mi-1987 pour le 1,6 litre) car les poussoirs hydrauliques se chargent de la compensation hydraulique du jeu de soupapes. Lorsque vous devez faire le plein, dirigez-vous toujours vers une essence sans plomb. Si le carburant moderne E10 est compatible avec les moteurs, il peut arriver que les injecteurs et les diviseurs de débit se résinifient en cas d’immobilisation prolongée.

Conclusion : la Golf 1 Cabrio, un classique très convoité

La Golf 1 Cabrio fait partie des classiques automobiles et est convoitée par de nombreux amateurs de voitures. Rien d’étonnant à cela : la gamme de modèles proposée est très diverse et chaque propriétaire trouvera sans peine le véhicule qui lui convient. Il est recommandé de choisir une Golf I Cabrio avec un moteur Digifant (1,8 litre de cylindrée, code H2) et une boîte de vitesses manuelle, et de renoncer à la direction assistée ainsi qu’au équipements spéciaux. Pas besoin d’opter pour un modèle spécial : la Golf 1 Cabrio classique ravira également tous les passionnés d’automobile.


Photos : GaschwaldFernandoV

Autor des Artikels
Sönke Brederlow
Sönke Brederlow
Sönke Brederlow ist Rennfahrer, Journalist und Fahrzeugingenieur. Im Leben des Kölners dreht sich alles um das Automobil. Sönke hat ein abgeschlossenes Bachelorstudium der Fahrzeugtechnik, was ihn bei der täglichen Arbeit als Motorsport-Journalist und Rennfahrer unterstützt.
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  • Hut ab, wirklich kompetent mit Sachkunde geschrieben.

    Als Rentner im Internet surfend stieß ich auf Ihren Artikel und hatte die Zeit, diesen auch zu lesen.
    Selber besitzen wir das Modell „Quartett“, komplett in weiß aus dem letzten Produktionsmonat Juli 1987, also vor dem „Rundum-Spoiler-Paket“, welches mir nicht gefiel, auch nicht dem Designer! US-Geschmacksvorgabe :-)
    Gab es alternativ in rot, blau- und grau-Metallic. Die persönliche Zusammenstellung Außenfarbe/Innenraum- und Verdeckfarbe ermöglichte also 4x4x4=64 Möglichkeiten („Quartett“).
    Der 72PS/53Kw-U-Kat-Vergasermotor mit Hydrostößeln und 4+E-Getriebe (lang übersetztem 5.Gang) wurde mit einem Magermix-System nachgerüstet plus grüner Plakette (Euro1). Er reichte uns immer für offene Schönwetter-Fahrten. Winter/Salzbetrieb kennen wir nicht. Die Unterhaltskosten im Vergleich zu unseren anderen Fahrzeugen waren nie „der Rede wert“. Ab Modelljahr 1986 war die Rostvorsorge deutlich verbessert. Klar bleiben über 35 Jahre hinweg Reparaturen nicht aus. Wie Sie zutreffend erwähnten, wurden Tankrohr oder Windschutzscheiben-Rahmen getauscht, auch die Führung am Pedalblock wurde geschweißt. Auch andere, von Ihnen beschriebene Mängel lagen vor – im Ergebnis über die Zeit alles nichts „wildes“. Selbst die Außenwangen des Fahrersitz-Bezuges wurden erst letztes Jahr mit Originalstoff neu bezogen und der Schaumstoff-Unterbau ersetzt. Irgendwann steht sicherlich ein neues Vinyl-Verdeck an, bei dem natürlich der Heckscheiben-Rahmen getauscht würde. Generell gibt es Verdeck-Öffnungen/Schließungen nur bei deutlich positiven Außentemperaturen, in „dringenden Fällen“ wurde das Auto vorher in der beheizten Tiefgarage „aufgewärmt“.
    „Höher, weiter, schneller – mehr ..“ gab es bei uns nie, kein Fahrwerks-Tuning etc., langweilig halt.
    Heute, im Alter, freue ich mich immer noch über die Existenz, mein Sohn fährt lieber unseren „SL“.